par Le Média en 4-4-2
Ursula von der Leyen a déclaré en Israël que «l'Europe repose sur les valeurs du Talmud». Elle a encensé Ben Gourion, passé sous silence les crimes historiques du sionisme, et n'a jamais mentionné les droits du peuple palestinien. Cette réécriture historique, combinée à la gestion opaque de milliards d'euros pour des vaccins peu efficaces, signe une dérive grave de la Commission européenne.
Le 14 juin 2022, Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne - qui a débloqué des dizaines de milliards d'euros pour acheter des vaccins anti-COVID -, tenait un discours à l'Université Ben Gourion du Néguev. Ce qui aurait pu être une intervention de courtoisie diplomatique s'est transformé en profession de foi idéologique, où l'Europe s'est retrouvée redéfinie à la lumière de valeurs... étrangères à ses fondements historiques. Et le tout sur fond de vaccination de masse opaque, de stratégie énergétique douteuse, et de révision historique soigneusement orientée.
Quand l'Europe devient talmudique ?
Mais ce qui a le plus frappé dans ce discours, c'est cette phrase :
«L'Europe, ce sont les valeurs du Talmud, le sens juif de la responsabilité personnelle, de la justice et de la solidarité. Au fil des siècles, le peuple juif a été «une lumière pour les nations». Et il sera une lumière pour l'Europe pendant de nombreux siècles à venir. L'héritage de Ben Gourion est durable. (...) Am Israel Chai NDLR : [Longue vie à Israël]».
videopress.comNon, Madame von der Leyen, l'Europe n'a pas été fondée sur le Talmud. L'Europe est le fruit de siècles de culture gréco-romaine et, surtout, de christianisme. Affirmer que nos racines culturelles sont talmudiques est historiquement faux, intellectuellement malhonnête et politiquement dangereux.
Surtout quand on sait ce que certains passages du Talmud disent de figures centrales du christianisme : Jésus y est qualifié de «sorcier» condamné à mort, Marie y est insultée. Ce n'est pas une question d'interprétation : ce sont des extraits documentés. Alors pourquoi réécrire l'histoire européenne à la lumière d'un texte religieux qui n'a jamais été le socle de notre civilisation ?
Israël, démocratie modèle ou impunité permanente ?
En louant sans nuance l'héritage de Ben Gourion - «père de la nation israélienne» - Ursula von der Leyen oublie de mentionner l'autre visage de ce fondateur : celui d'un homme qui a justifié l'épuration ethnique des Palestiniens, comme l'ont attesté de nombreux historiens israéliens eux-mêmes (Benny Morris, Ilan Pappé, etc.).
Et que dire du terroriste Jabotinsky, chantre du sionisme révisionniste, qui prônait une domination territoriale sans compromis, au mépris des populations arabes ? Glorifier ces figures sans même évoquer les conséquences humaines de leurs projets revient à légitimer une expansion coloniale en cours. Et à nier les droits des peuples qui en sont victimes.
Une Europe instrumentalisée ?
Ce discours d'Ursula von der Leyen en Israël n'est pas qu'une maladresse diplomatique. Il révèle une dérive grave : celle d'une Union européenne qui, au lieu de défendre ses peuples, ses cultures et ses intérêts, se met au service d'agendas étrangers - qu'ils soient sanitaires, énergétiques ou idéologiques.
Le respect de la mémoire, oui. L'alignement aveugle, non. La démocratie, oui. L'oubli volontaire de notre histoire, non.
L'Europe mérite mieux que des leçons de morale déguisées. Elle mérite une politique de vérité, de justice, et de souveraineté. Et surtout, elle mérite qu'on ne confonde jamais la défense d'une communauté religieuse avec la soumission à une vision politique d'un autre temps.
Rappel des valeurs talmudistes :
source : Le Média en 4-4-2